L'univers de Jules Verne - L'avventura di Cristoforo Colombo

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BnF - Bibliothèque nationale de France

En ce #vendredilecture que lisez-vous ? En écho à notre #ExpoExplorationBnF, nous vous proposons aujourd’hui trois bonnes raisons de (re)lire « Le Superbe Orénoque », l’un des romans géographiques de Jules Verne, à retrouver dans Gallica : https://c.bnf.fr/PMj
Pour l'exploration aventureuse de l'Amérique latine
Peu connu du grand public, ce roman publié en 1898 narre l’histoire croisée de deux expéditions le long du fleuve vénézuélien Orénoque : la mission de trois géographes pour découvrir ses sources mystérieuses, et celle de Jean de Rermor, accompagné de son oncle, à la recherche de son père disparu il y a dix ans dans la région.
Petit spoiler : Jean est en réalité Jeanne de Rermor, jeune femme qui se fait passer pour un homme afin de faciliter son voyage.
Pour les descriptions inspirées de L'expédition de Jean Chaffanjon
Si pour ses « Voyages extraordinaires » Jules Verne s’appuie sur les publications scientifiques de son époque et les explorations passées ou en cours, le « Superbe Orénoque » ne fait pas exception.  Le roman est directement inspiré de l’expédition de Jean Chaffanjon aux sources de l’Orénoque et de son récit de voyage « L’Orénoque et le Caura » (1889). La figure de Chaffanjon, professeur d’histoire naturelle passionné de l’Amazonie est fondamentale pour le récit de Verne : le « hardi explorateur » y est nommé bien 36 fois !
Dans son roman Verne intègre, parfois littéralement, des descriptions issues du récit de voyage de l’aventurier ou des cartes du manuel d’Elisée Reclus «  Nouvelle Géographie universelle » (1893). Il ancre sa narration dans une géographie vraisemblable, dont il se détache ensuite pour emmener lecteurs vers un monde plus imaginaire.  
Pour le voyage doublement extraordinaire
La plume de Jules Verne entremêle mythe et réalité et, vers la fin du roman, évoque même l’Eldorado, la contrée mythique de l’Amérique latine censée être fabuleusement riche en or. Mais le vrai voyage dont il s’inspire, celui de Jean Chaffanjon, n’était pas moins « extraordinaire » pour l’époque.
En 1884-1885, il entreprend une première mission dans le bassin inférieur de l’Orénoque, qu’il parvient à remonter en pirogue jusqu’au confluent du Rio Meta : c’est une véritable aventure, pleine d’épreuves physiques à endurer et d’exploits à accomplir. Un an plus tard, il entame une seconde expédition pour explorer le haut Orénoque et en découvrir les sources. Cette fois-ci, Chaffanjon n’atteint pas son but, mais il contribue largement à documenter la géographie du fleuve et le territoire autour, encore largement méconnu à l’époque.
Pour approfondir les récits de voyage et les parcours d’autres explorateurs et exploratrices, l’exposition « Visages de l’exploration au XIXe siècle. Du mythe à l’histoire » vous attend à la BnF jusqu’au 21 août : https://c.bnf.fr/PIu

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